Resumen

Du 09 juillet au 23 aout 2022, aura lieu dans les eaux du cap vert, la campagne océanographique DISCOVER, à bord du navire océanographique ANTEA de l'IRD.Elle permettra de parcourir l’archipel en deux legs : un premier leg qui s'intéresse particulièrement aux habitats obscurs (grottes soumarines) et fonds peu profonds, et un second leg qui s'intéresse aux récifs mésophotiques entre 40 et 100m.

© Cécile Fauvelot, IRD

Cécile FAUVELOT, directeur de recherche à l’UMR ENTROPIE est la cheffe de projet et cheffe de mission du premier leg. D’autres IRDIENS des unités de recherche MARBEC et LEMAR seront ultérieurement impliqués dans les résultats du projet.

Les partenaires à bord sont entre autres : les partenaires institutionnels cap verdiens de l'université UTA et Institut de la mer  (IMAR), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Aix-Marseille Université, l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer  (IFREMER), Universidade Federal do Rio de Janeiro, Leibniz-Institut zur Analyse des Biodiversitätswandels (LIB), Universidad de las Palmas de Gran Canaria et la California Academy of Sciences.

Pour ce premier leg dirigé par Cécile Fauvelot, treize scientifiques originaire de sept pays seront à bord: France, Brésil, Italie, Canada,Espagne , Etats unis, Cap vert  .

La campagne DISCOVER a pour objectif d'accroître les connaissances sur la biodiversité de l'île du Cap-Vert, et plus particulièrement de comprendre l'histoire évolutive des invertébrés benthiques marins du Cap-Vert et d'explorer les processus qui ont contribué à sa diversification. En choisissant le Cap-Vert comme lieu d'étude, le parti pris est de démontrer que les provinces biogéographiques sous-étudiées peuvent fournir des indications sur les processus évolutifs qui façonnent la diversité des espèces de groupes taxonomiques entiers.

Au cours de la campagne, des échantillons seront collectés sous l'eau grâce à la plongée sous-marine et seront ensuite identifiés par une approche taxonomique intégrative, c'est-à-dire en combinant différents caractères (morphologie, génétique, génomique et métabolomique). Grâce à cette approche intégrée, les chercheurs à bord espèrent contourner les problèmes qui conduisent traditionnellement à biaiser l'estimation de la biodiversité lors des évaluations sous-marines.